Politique de prix
ou pourquoi suis-je un peu moins cher que mes concurrents
Il m’est parfois arrivé de me retrouver face à des clients méfiants quant au prix bas que j’affiche. Pourquoi d’autres photographes proposant la même formule sont-ils plus chers ( en général aux alentours de 2500-3500€ pour le reportage sur toute la journée) ? Où est la mauvaise surprise ?
Il n’y en a tout simplement pas. Le contrat que nous signons ensemble définit clairement ce qui est convenu entre nous (prestation, album(s), cartes de remerciements, frais de déplacements). Vous savez ce que vous aurez, et vous n’aurez pas un centime en plus à débourser.
Il m’est également arrivé de me retrouver face à des « potentiels clients » me disant l’inverse. « Pourquoi les albums sont-ils si chers ? ».
Si chers par rapport à un album premier prix sur internet ? Je ne propose pas d’album de qualité internet à mes clients.
Les albums que je propose ne sont pas chers pour la qualité qu’ils offrent (je n’essaye pas gagner de l’argent sur la fabrication d’album, je facture simplement le prix de revient et du travail passé dessus). Je rappelle au passage que toutes les formules incluent la clé USB avec Toutes les photos, ce que laisse à ceux qui le souhaitent la possibilité de réaliser leur propre album à la qualité et au prix qu’ils souhaitent.
Ainsi, plus vous prendrez d’albums, plus mes tarifs seront compétitifs par rapports à mes concurrents.
En effet, avec l’Album Parents , vous ne payez que les frais d’impression : un bon moyen pour remplir votre panier à moindre coût.
Voici donc un petit article expliquant ma politique des prix.
Indépendant
Je suis un photographe indépendant. Je ne travaille pas pour une grosse « boite à mariage ». Je traite toute la chaine de production. Il n’y a donc pas d’intermédiaires à payer, ce qui fait donc baisser le prix.
Astuce : l’option album livre Tradi ou Parents
L’album Livre Tradi est un album livre (impression à même la page) où je mets une photo par page. Le logiciel d’impression réalisant ce travail automatiquement, je ne passe pas de temps et donc je ne facture pas de frais de mise en page. Vous profitez donc d’une image imprimée sur 30x30cm avec la qualité de l’album livre Luxe ou album livre Basique
L’album Livre Parent est un album livre (Luxe ou Basique) qui réutilise des mises en pages déjà réalisées pour un de vos albums. Le coût de la mise en page n’est pas facturée une seconde fois pour cet album et il en résulte que son coût diminue. Idéal pour les albums destinés aux parents ! Réutilisez des mises en pages de votre album marié, utilisez les mêmes mises en pages pour les albums parents. Ces albums laissent cependant la place à la personnification, car il est possible de personnaliser les pages que l’on souhaite.
Quel est le juste prix du photographe de mariage ?
Le juste prix c’est le prix que l’on trouve juste. Dans mes tarifs je prends en compte le temps que je passe durant la journée de mariage, et ensuite en postproduction (souvent deux jours de retouche). Mes prix sont calculés au plus bas pour être concurrentiels.
Moins cher, plus cher ? Qu’y a-t-il dans le panier ?
Pour comparer équitablement, regardez le temps de présence, la qualité du travail, et le travail livré. La clé USB incluant toutes les photos est-il compris ? Un album, de quelle qualité ? (voir la qualité des albums). Combien de page ? Quel grammage ? Y a t il un travail de mise en page ? Automatique ou sur mesure ?
– On a trouvé un reportage mariage moins cher !
– Oui, mais à qualité identique ?
Si vous cherchez avant tout le prix le moins cher, sachez, que comme dans tous les domaines vous pouvez trouver moins cher que moi…., mais… en perdant sur la qualité. Vous avez les « boites à mariage » qui proposent des « photographes » à moindre coût. Des photographes dont la seule qualité est d’avoir acheté un appareil photo (et pas forcement de bonne qualité) : D. Bien souvent ces « boites à mariage » forment leurs photographes sur deux à trois après midi, voir parfois les amènent sur deux ou trois mariages en photographe doublon. Je ne suis pas certain que ce type de formation soit suffisant pour atteindre un niveau photographie de mariage de qualité.
Vous avez aussi les amateurs… plus ou moins éclairés. Ceux qui recherchent la reconnaissance… [je suis cruel, mais c’est souvent ce que je constate]. En général, ce sont des employés, qui pratiquent la photographie le dimanche, en hobby. Ils font ça pour le plaisir. Leur rémunération est pour eux une forme de reconnaissance « symbolique ». Le fait de se faire payer est pour eux le passage symbolique de l’amateurisme au monde professionnel. Ils sont d’ailleurs souvent « relativement » bien équipés [ils ont épluché tous les magazines Réponses photos et Photo, et autre]…
Mais comme dit le proverbe, l’habille ne fait pas le moine ! Mettez Alain Prost dans une voiture grand-publique, face à un passionné de course automobile dans une F1, et faites les tourner sur un circuit… Pas sûr que la voiture la F1 arrive en premier [ni tout court]. D’ailleurs, la pratique de la photographie s’étant démocratisée, il m’arrive parfois d’avoir sur des mariages des passionnés équipés du même appareil photo que le mien. [Pour en savoir plus sur le matériel que j’utilise].
Si la photographie est une passion, pourquoi ne pas la pratiquer gratuitement ?
C’est une question un peu stupide et provocatrice. Car, au final, si on aime notre travail, pourquoi ne travaillerions-nous pas gratuitement ? Si nous prenons du plaisir à travailler, pourquoi serions payés en échange de notre travail ? Bonne question… on pourrait aussi arrêter d’utiliser de l’argent et ne vivre qu’avec du troc. Il n’y aurait plus de crise boursière, plus de spéculation. Mais on n’y est pas encore !
De plus, je pense que le fait d’avoir un contrat et d’être payé correctement motive à faire du travail de qualité. Je préfère ne pas me brader, faire moins de mariage, mais de meilleur qualité.
Je pense aussi à l’ami photographe (on a tous un ami ou oncle photographe) auquel on demande de venir travailler gratuitement (qui est souvent photographe (mais pas photographe de mariage)). Mais «le gratuitement», autrement dit pour son plaisir, tel un passe-temps, un hobby ne confère pas au travail le niveau d’exigence que le travail rémunéré (et contractuel) demande.
Peut-on avoir une réduction ?
Si le paragraphe précédant explique que je ne travaille pas gratuitement, il n’exclue pas une réduction, mais il faut qu’elle soit justifiée, qu’il y ait une contre partie intéressante pour que chacun y gagne. Par exemple en ce moment je traverse souvent l’atlantique, donc si vous travaillez chez Air-France on peut surement trouver un terrain d’entente :D .
Le type de clientèle à qui je m’adresse
J’aime quand on se souvient de mon prénom, quand l’ambiance est agréable et naturelle. J’aime les gens respectueux, humains et forcement sympathiques. Je pense que lorsque l’on travaille pour des clients qu’on apprécie humainement on fait du meilleur boulot. C’est pourquoi je rencontre systématiquement mes clients avant dans café pour faire connaissance, voir si les courant passe.
Pourquoi suis-je plus cher que d’autres photographes ?
Il faut déjà savoir de qui l’on parle. Qui sont les «autres», quels sont leurs qualités de travail, leur sérieux et que proposent-ils ?
Parce que je suis expérimenté et que je garantis une « qualité » photographique.
Parce que mon travail est de meilleure qualité.
Parce que je passe deux journées à retoucher consciencieusement chaque photo une par une pour améliorer le rendu.
Parce que je paye des impôts.
Parce que je suis bien équipé et que l’on doit régulièrement remplacer le matériel (un boitier est conçu pour 150 000 clic…. ça va vite). Le matériel photographique de qualité, ça coute cher ! Passez faire un tour au rayon appareil photo de la FNAC, regarder les plus beaux boitiers et objectifs et vous comprendrez vite.
La photo que j’affectionne et que j’essaye de réaliser [et j’espère que ça se voit dans mes images], est d’une part de la photographie prise sur le vif, de la photographie prise au bon moment, pleine d’émotion, une photographie « juste », chargée d’une sorte d’aura de « vérité », documentaire et esthétique en même temps. D’autre part, notamment durant les photographies de couple, c’est de la photographie mis en scène pour sublimer le sujet, par des poses naturelles et en mouvement, des lumières précises, et dans des décors sélectionnés et des angles de prises de vue travaillés.
L’expérience ne s’improvise pas
À travers le temps, on apprend à anticiper les moments importants dans les mariages et adapter son comportement. Il y a non seulement les moments d’émotion : on apprend à discerner les signes annonciateurs comme quoi le papa va se mettre à verser sa larme, et on adapte son comportement pour lui laisser libre champ [et ne pas « sauter sauvagement » sur le moment en le gâchant].
Et il y a aussi le déroulement du mariage qui compte. C’est une mécanique particulière qu’il faut comprendre et anticiper. Savoir quoi prendre à quel moment [et donc anticiper les réglages de l’appareil en une fraction de seconde]. Par exemple passer, au moment de l’entrée dans l’église, d’un éclairage d’extérieur très lumineux à un intérieur d’église très sombre en quelques secondes ? En somme, l’expérience permet d’assurer ses photos et de savoir comment réagir en toute sérénité aux imprévus.
Bref, il y a non seulement le savoir-faire [technique], mais également l’œil, le regard et la sensibilité du photographe qui rentre en compte.